Seule la souffrance doit être interdite
[ 08-03-2016 ]

Au moment où la femme est mise en avant, ce 8 mars 2016, lors de la Journée Internationale des Femmes, que près de 70 % de notre patientèle est féminine (réf. Etienne BAUGAS, thèse pour le DE de Docteur en médecine : Profil et motivations des patients consultant en ostéopathie), il parait légitime de s'interroger sur le bien fondé le sens et la portée du  décret n° 2007-435 du 25 mars 2007 relatif aux actes et aux conditions d’exercice de l’ostéopathie.


Alors que la formation des ostéopathes a été entièrement revue et encadrée , il semble évident pour le Registre des Ostéopathes de France, de revenir sur certains points du dit décret et notamment les touchers pelviens lors de la prise en charge de nos patientes pour certaines pathologies.


L’interdiction de pratiquer ces techniques doit être perçue comme une véritable perte de chance pour les patientes qui ne comprennent pas toujours notre impossibilité de pratiquer des techniques utiles que nous connaissons et que nous pratiquions jusqu’en mars 2007 lorsque celles-ci s’avéraient nécessaires.


Certes un encadrement éthique et juridique est indispensable avant toute réalisation de ces techniques, tout comme une formation spécifique  et celles-ci ne doivent en aucun cas être pratiquées sans le consentement écrit de la patiente.


Ces notions évidentes, et bien d’autres encore, font parties des travaux que le Conseil national a commandé à notre Comité consultatif d’éthique il y a quelques mois. Notre conseil juridique est également à nos côtés.


Il nous semble important de nous rapprocher maintenant des syndicats d’ostéopathes exclusifs mais également des associations de patients pour arriver ensemble à la révision de ces textes.


Durant notre assemblée générale à Marseille, cette notion sera également abordée lors du forum de discussion, ouvert à tous. Chacun pourra exprimer son point de vue avec le Conseil national, notre avocat et les membres du comité consultatif d’éthique.


Ensemble portons l’avenir de l’ostéopathie.


Le Conseil national