ASSISES REGIONALES DE L'OSTEOPATHIE
[ 27-04-2010 ]

Ostéopathes, réveillez-vous! Nous vous attendons très nombreux aux assises régionales

L’ostéopathie s’est considérablement développée dans le monde entier et est maintenant reconnue dans de nombreux pays comme une médecine alternative à part entière.

Les décrets d’application de la loi du 4mars 2002 ont:

  • totalement dénaturé les orientations prises, avant la Loi, par les différentes associations de professionnels et d’établissements de formation, pour garantir et préserver la sécurité des patients
  • «morcelé la profession» en trois catégories
  • «amputé» le champ d’exercice de l’ostéopathie
  • limité la formation à trois ans, certaines écoles ont bien sûr respecté ce format…

Les décrets d’application ont déjà des conséquences graves à travers:

  • la remise en cause de la sécurité du patient que la Loi était censée garantir
  • la multiplication anarchique du nombre d’écoles, 50 à ce jour, et encore plus demain, qui recrutent, dans certains cas, des enseignants insuffisamment formés
  • l’explosion du nombre d’ostéopathes, 12000 sur le marché, bientôt 60000, (selon la récente proposition de LOI de Bernard Debré), qui, hors de tout contrôle, devraient alimenter, d’ici peu, le marché du chômage et remplir les tribunaux.
Les décrets d’application actuels conduiront, à terme, à «la mort programmée de l’ostéopathie» du fait des atteintes répétées à la sécurité des patients.
Vous, ostéopathes de plein exercice, en vous rassemblant autour du ROF, en enrichissant sa démarche de vos idées, de vos réflexions, vous aurez la capacité d’être ACTEUR DE VOTRE AVENIR, d’agir pour renforcer le ROF dans sa représentativité, dans sa mission et son action, auprès des Pouvoirs Publics, de défense et de protection des patients sous-tendue, à travers l’Ethique professionnelle, par :
  • la validation du niveau des enseignants, la désapprobation du contenu pédagogique de certaines formations
  • la validation de la compétence de ses professionnels
  • le faire savoir de sa «non complicité» dans les manquements aux engagements en matière de santé publique
et ainsi rétablir à l’ostéopathie sa vocation première de médecine holistique et assurer sa pérennité.
Le Comité consultatif d'éthique