L’Ostéopathie française reste une pratique très insuffisamment protégée. Existe-t-il une structure pour la défendre ?
[ 16-06-2022 ]

L’Ostéopathie française reste une pratique très insuffisamment protégée.


Existe-t-il une structure pour la défendre ?


Dans son rapport annuel d’activité 2021, paru en mars dernier, le Registre des Ostéopathes de France a alerté sur la progression fulgurante des signalements qu’il a eu à traiter (pdf à télécharger en fin de page).

Au-delà des demandes d’informations administratives, le nombre spectaculaire d’usurpations du titre d’ostéopathe reste la première fraude référencée.

Le R.O.F. regrette l’absence de sanctions de première instance lourdes et suffisamment dissuasives pour éviter de tels constats.

Le R.O.F. œuvre quotidiennement pour essayer de convaincre le législateur d’agir en urgence contre ce fléau. De surcroît, les déviances éthiques, déontologiques voire économiques de la part de praticiens sans scrupule, éveillent l’attention des instances judiciaires et juridictionnelles. Le R.O.F. demeure l’interlocuteur référent des Tribunaux et accompagne les procédures portant préjudice à l’ostéopathie. Il protège l’activité ostéopathique ainsi que les professionnels consciencieux et responsables.

Depuis l’an passé, le R.O.F. référencé près la Miviludes1, informe les autorités grâce à son expertise sur les qualités requises aux bonnes pratiques. D’une manière quasi constante, il analyse chaque dossier et s’emploie si nécessaire, à se porter partie Civile au sujet des pratiques illégales, escroqueries, déviances comportementales, délits...

 

Depuis janvier 2022, 4 dossiers ont été plaidés devant les tribunaux par le R.O.F. pour défendre l’ostéopathie, d’autres sont en cours d’instruction.

 

Insuffisamment protégée, en l’absence de statut officiel pérenne,

l’Ostéopathie française est défendue par le R.O.F.

 

  

 

1 MiviludesMission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires : "Elle a pour mission d'observer et d'analyser le phénomène des dérives sectaires, d'informer le public sur les risques qu'elles représentent et de coordonner l'action préventive et répressive des pouvoirs publics."